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Fort Boyard

Face au Fort Boyard

Au large d’Oléron, le Fort Boyard, aujourd’hui vedette internationale grâce au jeu télévisé qui s’y déroule, est situé à égale distance des plages de Boyardville et de l’île d’Aix. Depuis les environs de Saint-Georges d'Oléron, prenez le temps d'admirer ce monument remarquable et de partir à la découverte de la richesse du patrimoine de Saint-Georges d'Oléron.

 

Fort Boyard

A l’origine de sa construction, le fort devait servir à protéger l’estuaire de la Charente des navires de guerre étrangers. Mais l’emplacement choisi, sur un banc de sable (le Boyard) rendit la construction particulièrement difficile. Le chantier fut abandonné jusqu’en 1842. Finalement, le fort fut achevé en 1866. Mais, alors qu’au début de sa construction il était considéré comme un précurseur des fortifications modernes, une fois achevé il ne servait plus à rien car les progrès de l’artillerie moderne le rendirent obsolète. Après avoir servi de prison, il fut abandonné et déclassé, jusqu’à ce qu’une émission de télévision lui donne une seconde chance. 

Aujourd'hui, il est possible de l'admirer depuis un magnifique point de vue sur la plage de Boyardville ou la forêt domaniale de Saumonards. A l'occasion d'une sortie en mer, embarquez pour une croisière au plus près de cet impressionnant édifice qui ravira les petits comme les plus grands.

Autres curiosités patrimoniales

  • L’église de Saint-Georges d'Oléron

Classée Monument Historique depuis 1931, l’église romane de Saint-Georges d’Oléron est le plus ancien de l’île. L’église primitive (nef actuelle), fortifiée contre les invasions, date du XI siècle. La nef fut terminée au XIIIe et Aliénor d’Aquitaine en fit don à l’Abbaye aux Dames de Saintes, qui acheva les travaux. Au XVIe et XVIIe, l’église, victime des guerres de religion qui firent rage à Oléron comme ailleurs, fut pillée à plusieurs reprises. Réquisitionnée pendant la révolution pour servir de grange, elle ne fut rendue au culte qu’en 1800. Une importante restauration démarra en 1968. Elle possède une belle façade où les imagiers Romans, puisant dans la documentation locale, ont utilisé l’algue marine dans les sculptures dont ils ont orné le porche, les chapiteaux et les frises murales.
A droite du portail secondaire de l’église se trouve un cadran solaire datant du XVIIème siècle. Gravé dans la pierre en 1850 par l’Abbé Chaumeil, curé de Saint-Georges d'Oléron, il comporte le maxime suivant : « Nous passons ici-bas comme une ombre légère. Nous marchons à grands pas vers notre heure dernière ». A l’intérieur on y trouve une belle maquette de navire ex-voto et une Vierge à l’Enfant en bois dont on attribue l’origine à une légende qui en fait la figure de proue d’un navire appartenant à un prince Danois reconnaissant à la vierge pour l’avoir sauvé d’un naufrage.

 

  • Le Château Fournier

Situé à l’ouest du jardin public de Saint-Georges d'Oléron, ce château date de 1877 et appartenait à Jules Fournier et son épouse Esilda Raoulx, gros propriétaires fonciers, principalement en vignobles, qui s’étaient enrichis durant le second empire. Nouveauté pour l’époque, il fut construit d’après un modèle sur catalogue et aurait coûté 200 000 francs or. La tradition rapporte qu’une pièce d’or aurait été placée sous l’une des tours.

 

  • La Villa Briquet

Datant de 1881 et situé à proximité du Château Fournier, cette villa a une histoire charmante : Briquet était un boucher maquignon qui vivait dans une maison simple du bourg. Les affaires marchant bien, sa femme lui montra une cachette où un “ bassiot ” plein de louis d’or était dissimulé et lui proposa de faire construire une belle maison. Pendant des années, son épouse avait mis régulièrement de côté des pièces d’or. Les initiales Briquet-Perron furent enlacées dans un macaron au dessus du portail.

Ecluse à poissons

Ecluses à poissons

Au XIXe siècle, Oléron comptait une centaine d’écluses. Aujourd’hui, il en reste à peine plus d’une douzaine, dont de nombreuses sur la commune de Saint-Georges d'Oléron, sur la côte entre l’Ileau et Chaucre. Véritables pièges à poissons, ces murs en forme de fer à cheval sont construits selon une méthode ancestrale et savante, sans mortier. L’emboîtement des pierres doit être assez solide pour résister aux fortes houles. Malgré leur apparente solidité, ces édifices sont très fragiles, et le manque d’entretien, l’usure de la houle et les dégradations humaines ont eu raison de nombre d’écluses. Aux Sables Vignier, des chantiers de jeunes en collaboration avec l’Association de Sauvegarde des Ecluses à poisson ont permis la reconstruction de l’écluse de la Mal Bâtie.